Discussion:Famille Gicquel des Touches

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Filiation truquée établie au 19e siècle[modifier le code]

acte de baptême Jean-Baptiste Gicquel 24 juin 1664 Guingamps

Comment peut-on abuser les lecteurs en utilisant comme sources des généalogies truquées du 19e siècle ?

La famille Gicquel des Touches n'a rien à voir avec une famille noble Gicquel à laquelle M. Viton de Saint-Allais 1818 et M. Noulen 1877 la rattachent par un tour de passe-passe.

Le premier ancêtre de la filiation prouvée est « maitre Nicolas Gicquel » marié à « honorable Mathurine Rocheran » dont le fils Jean-Baptiste Gicquel, né à Guingamp le 15 juin 1664 fut baptisé le 24 juin 1664 en l'église Notre-Dame de Guingamp[1].

On le voit : rien à voir avec "Nicolas Gicquel, sieur de la Ville-Henry, marié à dame Mathurine Roncheran du Latay et de La Bourdonnais".

Philij (discuter) 25 juillet 2019 à 17:18 (CEST)[répondre]

Bonjour,
Merci pour cet acte de baptême tout à fait parlant.
Trouver l'acte de mariage des parents, peut-être le 18 avril 1655 (selon Saint-Allais), achèverait de démolir le montage, déjà très sérieusement ébranlé par l'acte de baptême de 1664.
Cordialement, Keranplein (discuter) 25 juillet 2019 à 19:01 (CEST)[répondre]
Qu'en pensez-vous, Heurtelions (d · c · b), vous qui avez significativement contribué à cet article ?
Cordialement, Keranplein (discuter) 30 juillet 2019 à 14:14 (CEST)[répondre]
Bonjour Keranplein, je suis justement dans le Morbihan.
Il n'est pas impossible que ce soit un rameau dérogeant des Gicquel nobles de la région de Vannes, mais la filiation de Jean Gicquel, père supposé de Nicolas, comme fils cadet de Robert Gicquel, écuyer, sieur de Gicquel et de Kergars x Jeanne de La Haye, aurait besoin d'être établie, je ne trouve ni ses lieux et dates de naissance et de décès, ni sa condition.
Ce qui me parait invraissemblable, c'est que Pierre-Gilles Gicquel (1737-1801), qui aurait été selon Vitton de Saint-Allais en 1764 receveur des domaines du duc de Penthièvre et contrôleur des actes à Dinard, receveur des traites à Saint-Servan en 1777, visiteur des Poudres et Salpêtres de Bretagne par la suite, donc un homme riche et instruit, ait ses quatre fils qui se soient engagés à 12 ou 14 ans comme mousses et comme enfant de troupes alors qu'il était encore vivant. On trouve qu'il a été capitaine de navires marchands, ce qui cadrerait plus avec sa mort à Saint-Malo et l'absence pour tous ses fils d'études au collège et d'établissement.
Il me semble lire sur l'acte de baptême Mathurine Roncherien, mais c'est un patronyme que je ne retrouve pas, par contre Roncheran est bien attesté en Ille-et-Vilaine.
Heurtelions (discuter) 6 août 2019 à 21:37 (CEST)[répondre]

Références[modifier le code]

Révision[modifier le code]

Bonjour Heurtelions (d · c · b),

Comme vous l'avez vu, une IP s'efforce depuis un certain temps de faire prévaloir une version quelque peu enjolivée de l'histoire de cette famille. À ce stade, je crains de ne pas pouvoir reprendre sereinement la révision de cet article en bénéficiant de la nécessaire bienveillance des parties prenantes.

C'est pourquoi j'avais pensé que vous auriez pu intervenir pour rechercher une rédaction qui tienne compte des apports de toutes les parties, plutôt que de laisser cet article en l'état.

Cordialement, Keranplein (discuter) 6 septembre 2019 à 13:37 (CEST)[répondre]


Bonjour Iyy (d · c · b),

Cette famille suit le schéma habituel consistant à tenter de se greffer sur une famille plus ancienne et plus prestigieuse, avec laquelle elle n'a qu'un lien d'homonymie, en s'appuyant sur des sources complaisantes du XIXe siècle (voyez la discussion plus haut sur cette PDD). Votre vigilance ne sera pas de trop pour éviter que cet article retombe dans ses errements antérieurs.

Cordialement, Keranplein (discuter) 14 décembre 2019 à 17:30 (CET)[répondre]


Bonjour Philij (d · c · b),

Merci pour vos recherches et notamment l’acte de baptême de Jean Baptiste Gicquel, fils de Nicolas Gicquel et Mathurine Roncheran. Je me suis permis d’aller plus loin, d’apporter un petit plus de rigueur à vos travaux et ainsi corriger vos propos : vous trouvez ci-joint l’acte de baptême de Toussaint Gicquel, fils de Nicolas Gicquel et Mathurine Roncheran, et frère de Jean Baptiste. Si vous lisez bien vous verrez que le document stipule « Nicolas Gicquel et de Mathurine Roncheran dame de la Ville Henry ». Vous parliez bien de généalogie « truquée » ou encore « abuser les lecteurs » ?

Acte de bapteme de Toussaint Gicquel ( frère de Jean Baptiste, fils de Nicolas Gicquel sieur de la Ville Henry) - 1670

Bonjour Heurtelions (d · c · b),

Votre remarque est intéressante. Au contraire, Pierre Gilles Gicquel menait une vie très modeste. Plusieurs éléments justifient la raison pour laquelle nombreux de ses enfants ont pris la mer si jeune : - le premier, cette famille était « liée à la mer » depuis plusieurs générations : Gille Felix, son père, dirigeait un commerce maritime avant l’incendie de Rennes de 1720 qui l’a ruiné (j’y reviendrai), son oncle Jean-Baptiste (frère de G-F) était officier de marine et se noya en 1729. - le second, beaucoup de ces enfants on finit orphelins très jeunes (de leur mère, Louise Thomasse Le Blanc décédée en 1791) et étaient laissés à eux-mêmes, - enfin la troisième, ils rêvaient de mer en écoutant les récits de leur ainé Pierre Guillaume. Ils ont alors accepté l’offre d’un sergent recruteur pour aller combattre les anglais. Je vous invite à lire les mémoires d’Auguste Gicquel et Pierre Guillaume Gicquel aux archives départementales de l’Orne.

Bonjour Keranplein (d · c · b),

Vos travaux sur les Gicquel des Touches s’arrêtent donc à une simple lecture du Simili Nobiliaire de P-M Dioudonnat. Je vous invite vivement à consulter les archives de l’Orne à Alençon où vous pourrez retrouver l’intégralité des documents qui répondront à vos recherches.

Voici ci-dessus quelques questions avec des réponses argumentées. Questions, je l’espère, que vous vous êtes déjà posées. L’ensemble des éléments évoqués ci-dessous trouvent leur source dans les documents originaux de la famille Gicquel que vous pouvez consulter aux Archives Départementales de l’Orne à Alençon.

Pourquoi la famille Gicquel des Touches prétend-t-elle rattacher à un rameau noble, Gicquel sieur de Kerrel et de Kergars ; et pourquoi ne dispose-t-elle pas de preuves suffisantes pour convaincre les héraldistes de notre époque ?

Gilles-Félix Gicquel qui avait basé son activité de commerce maritime à Rennes subit de plein fouet l’incendie ravageur de 1720 et laissant bruler sa maison, ses entrepôts et bon nombre de documents familiaux qui justifiaient cette filiation. Aussi, le peu qu’il resta fut emporté par la Révolution. Seul quelques pièces à conviction ont résisté (disponibles aux Archives départementales de l’Orne) : actes, cachets de cire, lettres, et notamment deux lettres originales de Charles de Blois datant de 1357. Sa deuxième activité en tant qu’armateur de navires pour les Indes ne lui apporta pas plus la fortune : les bateaux furent tous coulés par les Anglais en 1756. Pour se refaire, il reprit une charge de notaire royal à Saint Malo, c’est là qu’il dérogeât.

Les héraldistes de notre époque s’arrêtent à cet événement dans leur recherche sur les Gicquel des Touches et leur filiation. Ils ne poursuivent pas plus loin. C’est pourquoi cette famille est référencée dans certain ouvrage listant les « non-nobles ». Pourtant, L’ensemble des documents conservés par la famille font foi aux travaux réalisés par Saint Allais dans son Nobiliaire Universel (1818), J. Noulens dans Maison Gicquel (1877), D. Labarre de Raillicourt dans A ce Titre (1975), Pol Potier de Courcy dans Nobiliaire et Amorial de Bretagne – 5e edition (1976), et d’autres.

Pourquoi Nicolas Gicquel sieur de la Ville Henry (grand père de Gille Félix ) n’est pas renseigné dans les registres de la Réformation de 1669, comme le sont ces cousins de la branche Kerrel et Nedo ? La raison pour laquelle Nicolas Gicquel n’a pas déposé ses preuves est qu’il n’avait pas les moyens de payer la procédure qui coutait très chère. La réformation avait pour objectif de faire un état des lieux des nobles du territoire mais aussi de renflouer les caisses du royaume. Ne pas avoir participé à cette réformation n’est pas une preuve de non-noblesse.

Pourquoi la famille Gicquel des Touches, notamment à partir du Vice-Amiral Albert Auguste Gicquel des Touches, la famille porte-t-elle le titre de Marquis ? Le titre de Marquis a été porté par la branche Gicquel du Nedo, aînée à celle des Touches, et son dernier représentant Claude François Gicquel titré « marquis du Nédo » dans le Tableau historique de la noblesse, par le comte de Waroquier, tome Ier, p. 122, dans l'Etat militaire de la France pour les années 1777 et 1784 (p. 132 et 100), dans l'Almanach royal de 1783, mort en émigration et sans prospérité. La famille Gicquel des Touches a donc demandé à la Commission du Sceau représenté dans cette affaire par un de ses membres, Joseph Noulens (1828 – 1898), de récupérer le titre à l’extinction de la branche du Nedo. Demande approuvée par la Commission.

D’autres points : Je serais curieux de connaitre vos sources au sujet de lignée qui suit Jean Gicquel (Guingamp 1659 - Hillion 1721), jusqu’à Jean Sébastien Gicquel (Tramain 1797 - Plénée-Jugon 1851). Ce dernier vivant à une époque similaire à celle du Vice-Amiral Albert Auguste Gicquel des Touches (1818-1901), n’est jamais mentionné dans quelconques recherches qu’il a pu réaliser. (Toutes disponibles aux Archives Départementales de l’Orne). J’espère vivement que vous ne reprenez pas naïvement le site Geneanet.org….

Bien à vous. --Nicolasveroce (discuter) 24 décembre 2019 à 14:35 (CET)[répondre]


Bonjour Keranplein (d · c · b), avez-vous des réponses aux éléments de recherche ?
Merci

Bien à vous. --Nicolasveroce (discuter)

Tous ces arguments n'ont pas de valeur sans sources vérifiables et qu'il faut de plus croiser car les fausses filiations existent. Ici le schéma est classique, une famille perd ses papiers qui soit disant la rattache à une famille noble du même nom, des problèmes d'argent, etc. Iyy (discuter) 15 février 2020 à 12:11 (CET)[répondre]

Descendance branche aînée Gicquel issue de Nicolas Gicquel et Mathurine Roncheran[modifier le code]

acte inhumation Nicolas Giquel 26 juin 1678 Guingamp église Notre-Dame
acte baptême Jean Gicquel 5 novembre 1659 Guingamp (église Notre-Dame)
acte baptême François René Gicquel 29 septembre 1698 Hillion (France)

Nicolas Giquel, fut inhumé le 26 juin 1678 « agé d’environ cinquante ans » (il est donc né vers 1628) « ont assisté au convoy et enterrement mademoiselle Mathurine Roucheran, femme dudit défunt en son vivant » [1]. Aucune quelconque qualification de noblesse, mais on voit par contre qu'entre deux lignes a été ajouté "sieur de Villehenry" et que l'acte à une époque indéterminée a fait l'objet d'une recherche (coché d'une croix).

Les registres de la paroisse de l'église Notre-Dame de Guingamp indiquent que Nicolas Giquel et Mathurine Roucheran eurent au moins 7 enfants : Jean (1659), René Arthur (1662), Jean-Baptiste (1664), Toussaint (1670), Nicolas (1672), Louis (1675), Charlotte (1678). (Registres en ligne de la paroisse Notre-Dame de Guingamp : 1540-1780 : table alphabétique : Giquel : folios 119 et 120). --Philij (discuter) 4 février 2020 à 19:56 (CET)[répondre]

Bonjour, en ce qui concerne la descendance de Jean Gicquel, fils ainé de Nicolas Gicquel et de Mathurine Roncheran, né et baptisé à Guingamp (paroisse Notre-Dame) le 5 novembre 1659 (voir acte sur cette page) et mort à Hillion le 31 décembre 1721, elle est rigoureusement établie par les actes de baptêmes, mariages et décès que vous pouvez trouver et consulter en ligne pour chaque génération (je ne vais pas charger la page en les copiant tous ici). Cette branche aîné de la famille Gicquel continua à Hillion par plusieurs générations de laboureurs et s'éteignit en ligne féminine en 1959 dans la famille Turbec (d'où postérité).

Registres de la paroisse de Notre-Dame à Guingamp 1638-1669 folio 307 : « Ledit Jour Cinquiesme de novembre mil six centz cinquante neuf Jan Giquel filz naturel et légitime de honorables gens Nicolas Giquel et Mathurine Roücheran sa compaigne fut baptisé en leglise parochialle de Notre Dame de Guingamp pat venerable et discret missire Guillaume Guegan … en ladicte eglise. Compere et commere furent honorables gens Jan Coüeman et Yvonne Giquel. Et nacquit ledict Jan Giquel ledict jour cinquieme novembre environ les trois heures et demye du matin ». [2]

  1. Jean Giquel né et baptisé à Guingamp (paroisse Notre-Dame) le 5 novembre 1659 et mort à Hillion le 31 décembre 1721, épousa à Hillion le 4 juillet 1684 Françoise Cabaret et en eut 6 enfants (3 garçons et 3 filles) dont François René Gicquel qui suit.
  2. François René Gicquel « fils légitime Jean et de Françoise Cabaret sa femme » baptisé le 29 septembre 1698 à Hillion (Registres de la paroisse de Hillion 1688 - 1699 folio 244) [3] et mort le 7 janvier 1742 à Hillion épousa le 20 juillet 1723 à Hillion Françoise Baudet (Registres de la paroisse de Hillion 1721-1746 folio 34) [4] dont Mathurin Pierre Gicquel qui suit.
  3. Mathurin Pierre Gicquel, né le 16 avril 1726 à Hillion (Registres de la paroisse de Hillion 1721-1746 folio 66) [5] et mort le 18 septembre 1790 à Plestan, épousa le 31 janvier 1758 à Plestan Jeanne Cochin, dont Julien Gicquel qui suit.
  4. Julien Gicquel, laboureur, né le 3 février 1767 à Plestan et mort le 13 février 1852 à Maroue, épousa le 29 avril 1793 à Plestan Jeanne Jacquemine Meheust dont Louis Joseph Gicquel qui suit.
  5. Louis Joseph Gicquel, laboureur, né le 6 février 1794 à Plestan et mort le 19 février 1827 à Maroue, épousa le 12 février 1821 à Noyal Françoise Mathurine Rouxel dont Jean Louis Julien Gicquel qui suit.
  6. Jean Louis Julien Gicquel, laboureur, né le 4 mars 1822 à Maroue et mort le 1er décembre 1870 à Maroue épousa le 17 mai 1849 à Plestan Joséphine Françoise Bertrand dont Julien Gicquel qui suit.
  7. Julien Gicquel, laboureur, né le 10 novembre 1850 à Maroue épousa le 7 octobre 1875 à Maroue Marie Mole, dont Joséphine Louise Gicquel qui suit.
  8. Joséphine Louise Gicquel, né le 6 janvier 1881 à Landéhen et morte le 23 June 1959 à Landéhen, épousa le April 1909 à Landéhen Julien Turbec, dont postérité.

Bien à vous. --Philij (discuter) 31 janvier 2020 à 07:09 (CET)[répondre]

Bonjour Philij (d · c · b), merci pour vos recherches d'une qualité remarquable.
Mais je ne comprends pas cette obstination à vouloir associer la descendance de Jean Gicquel (1659-1721) à cette page relatant de la branche des Touches.
Merci encore pour vos recherches.
Bien à vous, Nicolasveroce (discuter) 31 janvier 2020 à 11:11 (CET)[répondre]
Bonjour,
Un article familial se doit en principe d'être complet sur la descendance agnatique d'un ancêtre commun, a fortiori quand il existe plusieurs branches subsistantes, comme c'est le cas de la branche ainée Gicquel, restée dans les Côtes-d'Armor.
Certains des descendants récents de la branche ainée ont réintégré la bourgeoisie et fait de bonnes alliances, ce qui ne dépareille pas trop avec la branche Gicquel des Touches.
Cordialement, Keranplein (discuter) 31 janvier 2020 à 15:49 (CET)[répondre]
Notification Iyy :
Bonjour Philij (d · c · b), je me permets d'intervenir dans cette discussion. Tout d'abord merci pour vos recherches.
Si je ne me trompe pas, vous apportez une réponse à votre propre commentaire, un peu plus haut sur cette page : "On le voit : rien à voir avec "Nicolas Gicquel, sieur de la Ville-Henry".
Vous confirmez donc que dans cette généalogie, il est bien question de Nicolas Gicquel, sieur de la Ville-Henry ?
Cordialement, Pierrgrc (discuter) 07 février 2020 à 17:30 (CET)[répondre]
Bonjour,
La Ville-Henry est en effet confirmé par l'acte de baptême de 1670, mais, à ce stade, cela n'apporte rien pour pouvoir le cas échéant relier les Gicquel de Guingamp aux Gicquel du Morbihan.
Il faudrait pour avancer trouver l'acte de mariage de 1655 et l'acte de baptême de Nicolas Gicquel vers 1625-1630.
Cordialement, Keranplein (discuter) 7 février 2020 à 18:19 (CET)[répondre]
Bonjour Philij (d · c · b), Je ne retrouve pas l'acte de mariage de Jean Gicquel et Françoise Cabaret du le 4 juillet 1684 à Hillon dans les archives en ligne.
Je serais très reconnaissant si vous pouviez le transmettre sur cette discussion.
Je vous remercie.
Cordialement, Pierrgrc (discuter) 08 février 2020 à 17:04 (CET)[répondre]


Acte de décès de Jean Gicquel - 31 décembre 1721 (Hillion)
Acte de mariage de Thomas Joseph Gicquel, sieur de la Ville Henry et Anne Baconniere le 8 septembre 1721 (Fougères)
Acte de baptême de Thomas-Joseph Gicquel le 7 février 1723 (Fougères)

Bonjour Philij (d · c · b), Bonjour Keranplein (d · c · b),

Je me permets de relancer la demande de Pierregrc (d · c · b) concernant l’acte de mariage. Vous étalez la descendance de Jean Gicquel et de Françoise Carbaret à Hillon, « rigoureusement établie ». Bien.

Mais s’agit-il bien de Jean Gicquel, fils de Nicolas Gicquel, sieur de la Ville-Henry ? Vous ne semblez pas pouvoir le prouver… puisque la réponse est non.

Vous savez très bien qu’il y avait beaucoup de Gicquel dans la région, regardez les registres, un Jean Gicquel est né environ à la même période et vous le prenez pour en tirer la descendance de la branche de la Ville Henry.

L’acte de décès de Jean Gicquel à Hillion le 31 décembre 1721 [6] mentionne clairement « âgé d’environ de soixante et dix ans », hors Jean Gicquel, fils de Nicolas Gicquel, sieur de la Ville-Henry est né 5 novembre 1659. Dix ans d’écart sur un acte de décès cela fait un peu beaucoup…

"Environ" soixante-dix ans : le curé ou ceux qui ont donné sont âge ne le savait donc pas exactement et se sont trompé de 8 ans. Rien de surprenant à l'époque.--Philij (discuter) 23 février 2020 à 08:59 (CET)[répondre]

La descendance concernant la branche de la Ville-Henry est bien établie par Saint-Allais et Noulens : Nous retrouvons Thomas-Joseph Gicquel, sieur de la Ville-Henry, fils de Jean Gicquel, lui-même fils de Nicolas Gicquel, sieur de la Ville-Henry, né le 21 août 1695 et marié à Anne Baconnière le 8 septembre 1721 à Fougères (paroisse de Saint Léonard) (acte de mariage ci-joint)

Alors oui, je n’ai pas (encore) réussi à mettre la main sur l’acte de baptême de Thomas-Joseph Gicquel mentionnant qu'il est le fils légitime de Jean Gicquel, mon voyage à Fougères a dû s’écourter, mais je pense que la mention clair et net sur l’acte « sieur de la Ville-Henry justifie amplement une ligne directe jusqu’à Nicolas Gicquel, sieur de la Ville-Henry en passant par son fils Jean.

La filiation proposée par Saint -Allais et Noulens continue avec : Pierre Jean Gicquel, fils de Thomas-Joseph Gicquel, sieur de la Ville-Henry, né le 7 février :1723 à Fougères (acte de baptême ci-joint)

Vous parlez plus de haut « de filiation truquée » et de « tour de passe-passe », c’est exactement ce que vous en train de faire pour assouvir votre volonté haineuse à « démolir » cette famille.

Comme vous le voyez je reprends simplement vos propos.

Vous parlez « d’un montage déjà très sérieusement ébranlé par l'acte de baptême de 1664. » ? A lecture de cette discussion j’ai l’impression que vous reculez à chacune de vos trouvailles…

Continuons les recherches liées à la filiation avec les Gicquel nobles du Morbihan

Bien cordialement,

(Veuillez m'excuser pour la qualité des pièces jointes, je n'ai pas réussi à insérer les captures d'écran. L'ensemble des actes se trouvent dans les registres paroissiaux de Saint Léonard à Fougères)

Christophekrtp (discuter) 17 février 2020 à 11:25 (CET)[répondre]

Bonjour Christophekrtp,
  • Dans l'acte de baptême en 1664 (image plus haut) de Jean Baptiste Gicquel dont descendent les Gicquel des Touches, il n'y a aucune qualification nobiliaire pour Nicolas Gicquel (le père) ni pour Mathurine Rocheran (la mère) mais « maistre et honorable » qui sont des qualifications bourgeoises : « l’an mil six cent soixante quatre le vingt quatrième juin … ay baptisté un fils né le quinzième du mesme mois du légitime mariage de maistre Nicolas Gicquel et honorable famme Mathurine Rocheran » (Registres de Notre-Dame de Guingamp 1638-1669 folio 368.) :
  • Quant à la mention de « sieur de la Ville-Henry » : elle apparait pour la première fois en 1678 pour Nicolas Gicquel dans son acte d’inhumation (étrangement rajouté en interligne... quand ? - l'acte a été consulté ultérieurement car marqué d'un croix...) et en 1670 pour Mathurine Rocheran qualifiée "dame de la Villehenry" dans l'acte de baptême le 7 février 1670 de Toussaint Gicquel. Dans le même acte de 1670 Nicolas Gicquel n'est lui pas qualifié "sieur de la Villehenry" : à cette date cette terre n'était donc pas possédée par Nicolas Gicquel, mais par son épouse "dame de la Villehenry" (comme la terre des Touches apportée à son fils Jean-Baptiste Gicquel par son épouse Jacquette Durant, dame des Touches). La mention de la terre de la Villehenry n'apparait plus ensuite pour Nicolas Gicquel et Mathurine Roucheran dans les actes de baptême de leurs enfants : Nicolas Gicquel (le 18 mai 1672)[7]; Louis Gicquel (le 5 janvier 1675)[8]; Charlotte Gicquel (le 6 mai 1678)[9], elle réapparait en 1721 dans l'acte de mariage de Thomas-Joseph Gicquel qui s'intitule ainsi.
Pour info : La terre de la Ville-Henry fut achetée après 1667 car en 1667 elle appartenait encore à Pierre Nourquer sieur de la Ville-Henry(voir Bulletin de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord, 1902, page 86.).
  • Une précision utile : « sieur de la Villenhenry » n’est pas une qualification nobiliaire mais indique juste la propriété de ladite terre et n’est en rien un quelconque indice permettant de relier « maistre » (1664) et « honorable » (1659) (qualifications bourgeoises) Nicolas Gicquel à une famille noble Gicquel homonyme comme le font au 19e siècle sans aucune preuve à l’appui Nicolas Viton de Saint-Allais et Joseph Noulens (d'où l'expression "tour de passe-passe") (Pour rappel la filiation prouvée des Gicquel des Touches ne donne que des qualifications bourgeoises (et non nobles) et ne remonte pas au delà de « maistre » et « honorable » Nicolas Gicquel (1628-1678) marié à Mathurine Roucheran).
Philij (discuter) 23 février 2020 à 08:59 (CET)[répondre]

Pontifier[modifier le code]

Bonjour Christophekrtp (d · c · b),

La famille Gicquel des Touches est classée par le Tallandier 2008 parmi les familles non nobles, avec le commentaire explicite qu'elle porte un faux titre de marquis. Elle ne figure pas dans la partie Noblesse pontificale de cet ouvrage. Le Tallandier 2008 corrige ainsi le Séréville & Saint-Simon 1975-1977, qui est plus ancien et qui n'est pas infaillible.
De plus, cette famille est inconnue de la Réunion de la Noblesse Pontificale (RNP, Paris), qui rassemble les familles pontificales subsistantes ayant reçu du Pape un titre héréditaire.

Il vous reste à fournir une preuve un peu plus conséquente de vos prétentions, avec l'aide de la RNP le cas échéant. En l'absence d'une telle preuve, merci de bien vouloir cesser de polluer cet article.

Cordialement, Keranplein (discuter) 28 mars 2020 à 19:27 (CET)[répondre]